« L’esprit cache, se voile des choses ; mais le corps sait, peut-être »

Henry Buchau

Le Toucher

L’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) définit la santé, depuis 1946, comme un « État complet de bien-être physique, mental et social, et pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité ».

Quant au rôle du toucher, il est d’éveiller le corps pour informer la conscience. En étant touché, l’être prend conscience de lui-même, au travers de ses sensations ou ressentis.
Dans notre société où les états de stress et de fatigue deviennent chroniques, le massage de bien-être s’avère un véritable acte de prévention de santé, par sa capacité de développer les défenses de l’organisme et de relancer l’ensemble des fonctions du corps. Mais plus profondément encore, il permet la « reconnexion » au sentiment de bien-être, d’unité, en reliant l’individu à lui-même, aux autres, ainsi qu’à la réalité de son environnement.

L’acte ordinaire du toucher ne réside donc pas uniquement dans la conscience physique. D’une main posée sur l’épaule de l’autre émergent de nombreuses informations qui seront rapidement analysées : agression pour certains, empathie pour d’autres, tendresse, etc.

De ce fait, plus qu’un savoir-faire « de technicien », le massage-bien-être exige du praticien, des qualités humaines et relationnelles de savoir-être (accueil, centrage, contact, verbalisation… ).

Outre les effets bénéfiques éprouvés sur les plans : physique, mental et émotionnel, il s’agit d’une approche visant aussi à une meilleure connaissance de soi, tant dans une évolution personnelle que relationnelle.

« Le massage est aussi nécessaire à l’être humain que les céréales dont il se nourrit » Socrate